Magnetic Man Live du 08/04/11
Genre : un live mi figue-mi raisin
Groupe formé par 3 producteurs phare de la scène dubstep: Skream, Benga et ArtWork, Magnetic Man fait figure de "all-star band". Leur association s'est concrétisée par la sortie d'un album éponyme. En parallèle de leurs projets solos, le groupe se réunit ponctuellement pour des live riches en infra-basses et au potentiel de booty-shaking certain : Rendez-vous pris le 8 Avril à la Machine du Moulin Rouge !
Initialement prévu à 20h30 le concert a finalement débuté à 1h00. Après quelques bières pour se mettre dans le jus, le set commence enfin avec les trois stars de la soirée aux commandes de leurs platines galactiques, accompagnés d'un MC dont le potentiel de chauffeur de salle n'est pas sans rappeler Jean-Pierre Descombes (la voix d'une famille en or). Le light show est impressionnant et c'est parti nos attentes s'en trouve enfin comblées. Le live commence avec "Mad" parfaite introduction avec ses basses écrasantes et sa mélodie crescendo. Le son grésille un peu mais le plaisir d'écouter ce groupe en live est bien là. La salle est pleine et les gens semblent adhérer au projet commun de la soirée: prendre de la basse en intra-veineuse et se déboiter le coccyx. Sur toute la durée du live, les morceaux s'enchainent entre dubstep bien gras, lourd et phases plus ibizesques. C'est la caractéristique du groupe d'avoir su mélanger dubstep underground et sonorités mainstream. Après quelques grands moments comme « getting nowhere » le live se termine brusquement sur l'excellent « perfect stranger ». 45' montre en main, c'est le temps qu'aura duré la prestation: la déception est à la mesure de l'attente. Impossible de connaître les raisons de ce minimum syndical, mais quoiqu'il en soit pour la tête d'affiche c'était beaucoup trop court !
En résumé bonne grosse soirée dubstep bien introduite par Lucid avec un set solide bien relayé, après Magnetic Man, par Elisa Do Brasil, mais trois putains de quarts d'heures quand même...
Un extrait du concert par ici :
En bonus une video "symphonique" du très bon "Perfect Stranger" glanée sur le net...