Filter : Anthems for the Damned (2008)

Publié le par les-sons-tombes-du-camion

  filter

 

Genre : métal qui fond au soleil 

 

Perso, quand le printemps arrive c'est automatique : y a des sons qui reviennent direct dans le Mp3. Toujours les mêmes d'ailleurs, ceux qui ne s'écoutent pas l'hiver mais plutôt sous le soleil. Et oui, au delà des styles qui se consomment évidemment dans ces conditions (le reggae au hasard), il existe même d'excellents disques de rock tendance collection printemps/été.

 

Le dernier album de Filter, sorti en 2008, est parfait pour ça. Ce groupe ricain a été formé par Richard Patrick, ex guitariste de Nine Inch Nails, les papes de l'indus métal. La musique de Filter distille donc quelques sonorités indus (style de métal pas forcément rapide et gonflé par des boucles éléctroniques) mais tres légèrement, sauf pour un ou deux morceaux un peu plus testostéronné. Pour le reste, on se rapprocherai d'un mélange de U2 pour le côté planant et de.....U2 en plus burné pour le côté planant plus.... burné, quoi....

Allez, au jeu des comparaisons un peu foireuses lançons nous : 30 Seconds to Mars en moins midininette ? Deftones en moins torturé ?

 

En somme, Filter offre un rock/métal/indus parfait pour mettre à fond dans la décapotable en plein mois d'Aôut sur la route 66. C'est frais, accrocheur, très lumineux...Le premier album du groupe (Short Bus, 1995) avait eu du succès, mais bon, il était assez bof selon moi. Le second (Title of Record, 1999) était ben mieux ma ptite dame. Il posait les bases de ce Athems for the Damned : métal pas trop bourrin, chant mélodique, samples très présents...ça fait assez musique de film de teenager décrit comme ça, mais c'est quand même aut'chose Filter, faut pas éxagerer ma ptite dame... Et bien disséquons donc l'album, vite fait pour voir.

 

Il s'ouvre sur Soldiers of Misfortune, un condensé de ce que proposeront les titres suivants : le couplet est aérien, le refrain encore plus (avec le ptit sample éléctro qui change tout et donne toute sa singularité au groupe), final genre apothéose christique...Ah ça ouais, ils n'y vont pas avec le dos de la cuillère dans leur style, mais franchement ça fonctionne carrément.

Suit What's Next, plus rapide et plus lourde dans ses couplets, mais les six morceaux suivants enfoncent le clou : Filter ne fait plus de métal à proprement parler, ou alors dans ses confins les plus mélodiques . The Wake, Cold, Hatred is Contagious donnent toujours cette impression d'un rock FM d'autoroute, mais de bon goût oserons nous. Arrivent Lie after Lie et Kill the Day, où les guitares ne sont plus saturées, et là on est limite Brian Adams...mais bon après tout, qui n'a pas aimé la BO de Robin des Bois...Allez, j'assume même ces morceaux, cet album est absolument superbe. Ensuite, The Take et ses gros riffs indus rappellent quant même à mon côté Kevin Costner les origines de Filter. La fin de l'album est dans la même logique, mention spéciale à I Keep Flowers et à l'instru « coucher de soleil final » : Can't Stop This.

 

Arrive donc l'heure de la conclusion une fois les 12 plages écoulées : Anthems for the Damned est un album de chansons accrocheuses et hyper bien produites (batterie monstrueuse, guitares cristallines, basse éléctroïsante) qui est absolument à mettre dans le baladeur en cas de long trajet à venir (en voiture, train, avion, godasses...)

 

 

 


 

Publié dans Rock

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